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Avec les Verts
Montreuil Ville Ouverte démocratie et solidarité au quotidien |
Dans la perspective d'un développement durable, la nature
ne peut être pensée en opposition avec la ville.
Au contraire, elle doit être intégrée dans
une nouvelle conception de l'urbanisme, pour un meilleur équilibre
des citadins.
Dans ce cadre, l'intégration des animaux, faune sauvage
et animaux de compagnie, est une enjeu de société
important. En effet, elle permet d'éviter les conflits,
de créer du lien social, de faire de la ville un réel
lieu de vie.
L'animal est, pour l'homme, un élément anti-stress,
structurant et médiateur social.
Politique de gestion du chien
L'éducation du chien semble un élément important
(étant entendu que l'éducation n'est pas le dressage).
Certaines villes (La Rochelle, Blois, Paris
) mettent en
uvre des programmes d'éducation canine. Des éducateurs
canins réunissent au pied d'un immeuble les habitants intéressés
et leur donnent des notions d'éthologie et des conseils
d'éducation. Cette action renforce le lien social, responsabilise
les maîtres et, en les reconnaissant comme acteurs à
part entière, favorise confiance et maîtrise de soi.
Gérer la cohabitation hommes-chiens implique également
de maîtriser les déjections canines qui constituent
une gène considérable pour les piétons.
-Ce problème
est surtout lié à l'incivilité de maîtres.
Pour éduquer les chiens, il faut avant tout informer les
maîtres (les campagnes d'information doivent être
renouvelées régulièrement).
-Des distributeurs
de sacs pour déjections canines peuvent être installés
en particulier dans les parcs.
-En complément
d'une politique d'information et d'éducation, la propreté
doit être assurée par les services municipaux aussi
bien dans le centre ville que dans tous les quartiers de la ville.
La biodiversité
La préservation de la biodiversité passe par la
reconnaissance de ce que l'on peut appeler un droit de la vie
naturelle en zone urbaine, droit qui doit être reconnu en
dehors de toute conception anthropocentriste et utilitariste :
considérer la nature pour elle-même et non pour l'agrément,
le loisir de l'être humain, redonner une place à
la nature sauvage, non domestiquée.
Cette conception justifie les espaces naturels où l'homme
n'intervient pas:
-Des jardins
"naturels": friches qui permettent la régénération
de la flore et de la faune, zones touffues entourées de
haies, refuges de la faune sauvage
-Des zones
protégées, accessibles uniquement à des visites
organisées sous la conduite d'un animateur nature, qui
permettent réellement la re-création d'un écosystème.
Nature et économie
L'intégration de l'animal dans la ville constitue un gisement
d'emplois dans le secteur de l'économie solidaire : salariés
d'associations, animateurs nature, éducateurs canins
en sont des exemples en attendant une étude plus complète
sur ce sujet.