Hypercentre : le feuilleton continue

Au conseil municipal du 25 mars, une nouvelle étape du projet a été franchie, pratiquement sans débats (il était minuit...) : l'approbation d'une convention avec un troisième aménageur, SOPIC (qui s'occupe déjà de l'îlôt Décathlon).

Elle prévoit une promesse synallagmatique de vente, précédée de 4 mois d'études supplémentaires. De explicationsplus que lacunaires ont été fournies sur la rupture avec Altarea, l'aménageur précédemment choisi, dont l'accord était annoncé depuis un an. Un pas en avant (une convention d'aménagement) et 3 ans en arrière : on recommence les études de faisabilité engagées par des filiales de la Générale des Eaux en 1996. C'est pour le moins un signe des difficultés à faire émerger le projet, malgré le bluff de la municipalité. Le programme détaillé d'aménagement ne figure pas dans la convention : il y a seulement la liste des opérations envisagées.

L'opacité financière reste complète, et on attend toujours un tour de table financier crédible et complet, prenant en compte aussi les coûts indirects. On ne peut se satisfaire des évaluations "à la louche", et de l'affirmation que, en matière d'acquisitions foncières, les prévisions financières sont respectées... à 0,02% près.

Le feuilleton va se poursuivre au prochain conseil municipal (27 mai, celui d'avril étant annulé), par un vote sur l'ouverture conjointe d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique et d'une enquête parcellaire pour l'expropriation des propriétaires qui n'ont pas voulu vendre à l'amiable dans Terminal 93. Il ne s'agira pas d'une enquête sur le projet global. Le saucissonnage continue. Quant à la démocratie...

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Article paru dans Le Poivron n°14, avril 1999 - Dernière mise à jour de la page le 14 mai 2000