Lentement, avec difficultés, le projet municipal démarre : après la promesse de vente au promoteur SOPIC (votée par le Conseil municipal de janvier), un accord a été signé en mars entre la Ville et l'Urssaf pour détruire une partie des pieds de la tour Urssaf. Cela a coûté le prix fort à la Ville : 11, 5 millions, au minimum, pour 1200 m2 ! 80 salariés devront déménager. Cet accord était la condition pour que l'utilité publique puisse être déclarée et que les dernières expropriations puissent avoir lieu.

Après la déclaration d'utilité publique, on pourra passer aux permis de démolir et de construire. Les premières démolitions sont programmées pour l'automne 2000. La vente reste à réaliser, l'autorisation de construire une surface commerciale est à obtenir : la Ville est loin d'être sortie de l'auberge, malgré la propagande affichée dans Coeurexpo. Le contenu du projet reste incertain, et soumis à possibles variations en fonction des autorisations.

Il est encore possible de proposer un autre aménagement, moins bétonnant, plus humain, plus urbain et plus respectueux du paysage. Pour cela, le collectif qui avait fait signer il y a plus d'un an une pétition demandant un véritable débat démocratique sur l'aménagement de l'hypercentre, a décidé de se réactiver. Une première réunion a eu lieu le 29 mars. Une distribution de tracts est prévue samedi 15 avril, de 14h30 à 17h, à l'entrée de Coeurexpo. On peut y prendre contact avec les animateurs du collectif.

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